Les œuvres et leurs créateurs

Mère Lusine

Livre pauvre réalisé par Angèle Casanova (poétesse) et Féebrile (artiste)

« Féebrile et Angèle Casanova entrelacent leurs interventions pour ce livre pauvre, qui fait référence au petit théâtre, au cinéma muet et au conte.
Le projet est l’occasion pour Féebrile de reprendre sa série photographique « Les Petites« . Elle construit un décor miniature (forêt et rivière) dans une boîte, avec du carton, de la mousse, des graviers… Une fois le décor peint, rempli et photographié, elle y incruste par ordinateur le personnage de Mère Lusine. Les tirages, rehaussés de noir et de blanc, sont collés à l’intérieur du petit théâtre préparé par Angèle.
Le texte d’Angèle prend la forme d’un cartonnage de film muet qui fige le destin en train de s’accomplir : Mère Lusine a ordonné à son mari de ne pas venir la voir le samedi, mais il lui désobéit et la découvre serpentine, dans une forêt qui n’est peut-être qu’une projection mentale de la fée. Le conte s’achève sur cette image. »

A. Casanova & Féebrile

Angèle Casanova

Angèle Casanova n’existe pas. Elle est née de l’esprit de celle qui tire les ficelles et a vécu la vie d’Angèle. Angèle ne vit pas, Angèle est un nom qui dissimule l’autre, celle qui vit, écrit, et signe : Angèle.
Ça marche comme ça, pour elle :
Elle se dit, pourquoi ne pas l’écrire, ce livre ? Et elle l’écrit.
Elle se dit, pourquoi créer toute seule ? Et elle crée à deux, en variant les modalités de collaboration.
Elle se dit, pourquoi ne pas créer avec cet artiste ? Et elle l’invite.
Angèle Casanova a réalisé de nombreux livres pauvres et propose six collaborations en tant qu’auteure ou plasticienne pour la collection « L’eau et les rêves ».
Son site : http://gadinsetboutsdeficelles.net/

Féebrile, née en 1986 à Lyon, est photographe autodidacte depuis 2006. L’autoportrait est le centre de son œuvre. Elle vit et travaille actuellement à Belfort. Féebrile a puisé dans la photographie une force avant d’en faire un art. Dans ses images cathartiques, elle crée, mélange des personnages évoluant dans des saynètes à la fois drôles et étranges, oniriques et érotiques. Et dans cette lumière peuplée d’ombres qui font référence aux grandes heures du cinéma muet, nous pouvons suivre une Alice aux pays de ses cauchemars les plus intimes.

Son site : http://feebrile.com/