Germaine Chaumel

Née le 22 novembre 1895 à Toulouse – décédée le 12 avril 1982 à Blagnac.
Photographe de 1935 à 1956 – Carrière dans le photojournalisme de 1935-1945.

Curieuse et passionnée, Germaine Chaumel est tour à tour, dessinatrice, pianiste, chanteuse d’opéra… et photographe. Autodidacte, elle se forme en étudiant les travaux de Man Ray et Brassaï, ses références. A la fois portraitiste et artiste photographe, elle s’impose très vite dans le monde du photoreportage. Dès 1935, elle travaille régulièrement pour la presse régionale : La Dépêche, La Garonne, le Bulletin municipal de Toulouse, Paris-Soir… Elle sera également correspondante pour le New York Time, France-Presse et Keystone. Elle couvre les grands événements de l’époque de l’exil des républicains espagnols à celui des réfugiés du nord de la France et de la Belgique. Armée de son Rolleiflex, Germaine Chaumel immortalise Toulouse et le quotidien des toulousains, du banal à l’exceptionnel, y compris sous l’Occupation et à sa Libération. Pendant plusieurs années, elle couvre les matches de rugby pour la presse.

Born November 22, 1895 in Toulouse – died April 12, 1982 in Blagnac.
Photographer from 1935-1956 – A career in photojournalism, 1935-1945.

Curious and passionate, Germaine Chaumel was in turn a draughtswoman, a pianist, an opera singer… and a photographer. Self-taught, she studied the work of Man Ray and Brassaï, her references. Both a portrait painter and an artist photographer, she quickly established herself in the world of photojournalism. From 1935, she worked regularly for the regional press: La Dépêche, La Garonne, Bulletin municipal de Toulouse, Paris-Soir… She was also a correspondent for The New York Time, France-Presse and Keystone. She covered the major events of the period, from the exile of Spanish Republicans to refugees from northern France and Belgium. Armed with her Rolleiflex, Germaine Chaumel immortalized Toulouse and the everyday life of its inhabitants, from the banal to the exceptional, including during the Occupation and the Liberation. For several years, she covered rugby matches for the press.